François Bayrou au 20h de France 2 : "Je ne peux accepter que l'on prenne pour cible les chômeurs !"

François Bayrou a estimé que "le détournement des valeurs de la France" par Nicolas Sarkozy constitue "une fracture", sur le plateau du 20h de France 2, dimanche 12 février.

Interrogé sur les déclarations récentes de Nicolas Sarkozy sur les chômeurs, François Bayrou a refusé tout amalgame avec la droite : "Je ne dirai pas qu'il s'agit d'un virage à droite, car je n'aime pas cette expression. Il y a des valeurs de droite qui sont honorables et respectables. Ce que fait Nicolas Sarkozy, c'est un détournement d'une partie des valeurs qui ont fait la France".

Le candidat à la présidence de la République a tenu à rappeler que "les responsables de la crise ne sont évidemment pas ceux qui sont au chômage" et que  "personne n'est au chômage par plaisir". "Il est profondément blessant que tout ce que trouve à dire Nicolas Sarkozy, c'est qu'on va faire un référendum sur les chômeurs. Ces déclarations constituent une ligne de fracture. Je ne peux accepter ce qu'il est en train de faire", a-t-il souligné avec fermeté.

"La situation en Grèce est de la responsabilité de l'Union européenne"

Alors que les députés grecs s'apprêtent à voter ce soir un nouveau plan de rigueur pour leur pays, le député des Pyrénées-Atlantiques a réaffirmé son "désaccord avec la façon dont les choses ont été faites pour le peuple grec". "On ne lui a pas offert d'autre porte de sortie que de couper à la hache dans son modèle social, dans les retraites, dans les salaires", a-t-il énuméré.

"L'Union européenne aurait du proposer à la Grèce un refinancement de sa dette sur le long terme, à des taux acceptables, qui lui permette de mener à bien les réformes nécessaires. Les députés grecs ont le couteau sous la gorge. Tout cela est de la responsabilité de Nicolas Sarkozy et d'Angela Merkel", a pointé François Bayrou.

"Si Marine Le Pen n'a pas ses signatures, nous devrons en discuter"

En marge de cette interview, François Bayrou est revenu sur le risque pour Marine Le Pen de ne pas avoir les 500 signatures lui permettant de candidater à la présidence de la République. "Si elle fait une déclaration publique en disant qu'elle n'a pas ses signatures, les dirigeants des grands courants démocratiques devront en discuter. Qu'elle ne parvienne pas à collecter les 500 signatures nécessaires ne serait pas respectueux de la démocratie", a-t-il estimé.

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