AEJ 2022 : Retour sur l'Année européenne pour la Jeunesse au Parlement européen

AEJ 2022 (Parlement Européen)
(© Parlement européen)

2022 était placée sous le signe de la jeunesse en étant labelisée Année européenne de la Jeunesse. Alors que l'année se termine, les députés européens sont revenus sur cette année lors des débats au Parlement Européen ce jeudi 24 novembre.

Deux députés européens MoDem, Laurence Farreng et Max Orville ont pris la parole en séance plénière pour tirer des conclusions du déroulement de cette année et dresser des perspectives.

Laurence Farreng : "C'était une bonne idée et on ne peut pas s'arrêter là"

Oui, c'était une bonne idée de faire de 2022 l'année européenne de la jeunesse. J'ai défendu cette idée quand elle a été présentée par la Présidente von der LeyenNous étions en plein COVID, les jeunes avaient souffert lourdement du confinement dans leur vie quotidienne, cela a bouleversé leur quotidien.

Oui, c'était une bonne idée et on ne peut pas s'arrêter là.

Alors oui, il y a eu des progrès. L'implication des jeunes a progressé mais nous n'avons abouti à rien de concret. Et ça, c'est le pire en politique. Les promesses non tenues de celles qui font les abstentionnistes, qui font que les citoyens se détournent de nous.

Nous avons demandé par exemple de respecter les engagements sur la conférence de l'avenir de l'Europe en consultant les jeunes sur les grandes politiques qui les concernent et qui les touchent. Nous attendions cette annonce lors du discours sur l'état de l'Union d'Ursula von der Leyen mais il n'est pas venu.

Nous avons demandé d'engager un cadre européen pour des stages de qualité et justement rémunérés. Nous avons aussi demandé un cadre pour la santé mentale des jeunes.

Rien de concret n'a été annoncé.

Alors je suis particulièrement fière, avec mon groupe Renew et mes collègues d'avoir mis en place un groupe de travail qui met les jeunes au cœur de la consultation politique et de nos réflexions.

Nous avançons ensemble, mais au plan de l'Union européenne, le travail reste à aboutir.

C'est pour cela que l'année européenne de la jeunesse doit se poursuivre encore six mois, et c'est ce que nous demandons dans cette résolution.

Max Orville : "Que chaque jeune, sans distinction, ait sa place dans notre société."

Une année pour la jeunesse était une nécessité. Se pose aujourd'hui la question de la continuité de notre action pour nos jeunes.

Cette année a souligné combien nos jeunes ont de la ressource et des idées. Enseignant hier, je le voyais tous les jours. Député aujourd'hui, je souhaiterais davantage encourager leur esprit d'initiative et leur créativité.

Intensifier nos réponses pour améliorer l'insertion, l'éducation pour tous, la lutte contre la précarité ou encore répondre aux problèmes de santé mentale constitue notre priorité. Nous devons partout mieux former nos jeunes et continuer à faire de l'Europe un espace de connaissance.

Les garanties européennes pour l'enfance et la jeunesse doivent être plus visibles et assorties d'une communication plus agressive.

Nous devons favoriser la mobilité pour nos jeunes, en particulier ceux de nos régions ultrapériphériques, afin qu'ils explorent le monde d'autres territoires, d'autres cultures et d'autres langues.

Erasmus+ est le dispositif le plus pertinent pour faire vivre la citoyenneté afin qu'en 2024, nos jeunes votent massivement aux élections européennes et s'impliquent de manière pérenne dans la démocratie européenne.

C'est ma feuille de route pour l'héritage de cette année de la jeunesse, afin que chaque jeune, sans distinction, ait la place qu'il mérite dans notre société.

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